Monseigneur Lefebvre ou la vérité de la foi catholique

Monseigneur Marcel Lefebvre (1905-1991) fut archevêque catholique de Dakar. En 1988, il est excommunié pour avoir sacré quatre évêques traditionalistes sans l'aval de Rome.
Qu'a-t-on reproché à Monseigneur Lefebvre ?
D'avoir refusé la réforme radicale proposée par le Concile Vatican II (1962-65) initiée par le Pape Jean XXIII.


Au cours des siècles, les matérialistes et humanistes ont voulu s'affranchir de la Parole Divine et façonner un homme nouveau en faisant table rase du passé, ce qui a donné naissance à de multiples courant idéologiques.
On peut citer principalement l'humanisme, le protestantisme, le jansénisme, la franc-maçonnerie, le communisme, le nazisme qui ont tenté depuis des siècles de détruire l'Esprit Saint de l'Église catholique.
Cet esprit conciliaire humaniste a trouvé son aboutissement dans le concile Vatican II.


En ayant la faiblesse de suivre ces courants de pensée matérialistes, les dignitaires du concile Vatican II ont en effet considéré qu'il était nécessaire de réformer le dogme, car il ne correspondrait plus au contexte historique et à la modernisation des sociétés, liée au progrès technique, économique et social.
   
Le concile Vatican II prétend que le dogme institué par les Papes depuis des siècles peut maintenant être modifié au gré des vents, des modes et des courants idéologiques du moment, il n'y aurait donc plus de vérité révélée par la Parole du Christ.


Or, le dogme catholique ne peut être réformé, car l'Église est en dehors du Monde terrestre, c'est la cité de Dieu, son rôle est de guider les hommes vers la voie du Christ, et ne pas céder aux diverses idéologies impies créées par l'homme, qui le détourne du chemin de Dieu, et donc du Salut.


Monseigneur Lefebvre a simplement voulu continuer l'enseignement de la doctrine de l'Église catholique, tel qu'elle lui fut transmise, et telle qu'elle fut enseignée pendant des siècles en suivant la doctrine des Pères de l'Église.


Monseigneur Lefebvre dévoile l'imposture du Concile Vatican II
 

Pour Monseigneur Lefebvre, seules les bonnes œuvres témoignent de la Foi, en suivant les traditions de l'Église catholique.

En particulier, Monseigneur Lefebvre et la plupart des Papes traditionalistes avant lui, ont clairement identifié et dénoncé les véritables fléaux du modernisme : le NATURALISME et le LIBÉRALISME.
Comme mode d'action,
Monseigneur Lefebvre a créé en 1970 la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, pour dénoncer la nouvelle religion issue du Concile Vatican II, qui n'a plus rien de catholique.


LE NATURALISME : NÉGATION DU SALUT DE L'HOMME ET DE SA PLACE SACRÉE AUPRÈS DE DIEU

Dans la genèse, l'homme est fait à l'image de Dieu, il a donc un statut particulier vis à vis des autres créatures de la nature, animaux et plantes.
Il est doué de conscience, et se doit de trouver le Salut, avoir soif de vérité, de justice et de miséricorde, pour mériter le repos de son âme auprès du Seigneur Jésus Christ. Il est également responsable du jardin que Dieu lui a transmis, la Terre.
La cheminement de l'homme sur Terre revêt donc un caractère Sacré.

Par opposition, le naturalisme considère que tout vient de la nature et que Dieu n'a aucun rôle interventionniste. L'homme n'est alors qu'une créature quelconque créée par le hasard, à l'instar du singe, de la souris, du pigeon ou de la mouche. 
  
  • AVORTEMENT
Parmi les conséquences désastreuses du naturalisme, la plus monstrueuse est sans aucun doute la légalisation juridique de l'avortement, en France à partir de 1975. La vie humaine ayant perdu son caractère sacrée, il est maintenant devenu possible d'y mettre un terme par la seule volonté de l'homme. Assassiner une créature innocente et sans défense dans le ventre de sa mère.

  • MARIAGE POUR TOUS
Le mariage est une institution établie depuis plus de dix siècles par l'Église catholique. Un homme et une femme se prêtent serment mutuels devant témoins et devant Dieu; se donner assistance, dans la confiance et le respect de chacun pour fonder une famille, comme dit dans les Écritures :
"C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint."
Marc 10:7-9

Cette institution religieuse a été reprise par la république laïque en 1792, après la révolution française, pour créer ce que l'on appelle le "mariage civil".
Son détournement la création de la cellule familiale pluriséculaire à la fin du XXème siècle dans plusieurs pays par la doctrine maçonnique autorise désormais deux femmes, deux hommes à se marier entre eux.
Dès lors, puisque son origine chrétienne a été dénaturée et pervertie, pourquoi limiter le mariage à un couple ? Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, et ne pas autoriser la polygamie, si ces personnes s'aiment ?



Faut-il confier des enfants à des couples homoparentaux ?

  • ANTISPÉCISME
L'antispécisme est une dérive des idéologies progressistes liées au naturalisme.
Ne reconnaissant pas la prédominance de l'homme sur le reste de la nature, les antispécistes prétendent que toute vie animale a même droit d'existence qu'un être humain, il est donc interdit de porter préjudice à une quelconque espèce animale. Par conséquent, on ne peut la tuer pour la manger ou pour s'en débarrasser car nuisible.
La vie d'une mouche a alors autant de valeur que la vie d'un enfant. Écraser un moustique, tuer un poulet, empoisonner un rat sont des actes considérés comme criminels par les militants antispécistes, qui doivent être punis et interdits.

En Suisse, ce mouvement prend de l'ampleur, plusieurs boucheries ont été vandalisées par des organisations antispécistes qui veulent interdire la consommation de viande et imposer leur mode de vie à tous.



Débat sur l'antispécisme et le véganisme qui montre l'hystérie et le danger de ces idéologies destructrices.

Affiche antispéciste de l'organisation L214 qui criminalise la mort de tout animal.


En France, le mouvement s'étend également, notamment dans les abattoirs, en particulier par des manifestations devant les boucheries traditionnelles. Récemment, à Normandel, dans l'Orne, trois poulaillers sur une surface de 2 200 m² ont été totalement détruits par un groupe d'intervention antispéciste.
Sur les bâtiments incendiés, on a trouvé les inscriptions « assassins », « camp de la mort ». Un poulailler serait donc un camp de concentration nazi, et les antispécistes, des résistants venant délivrer ces animaux !


Qu'il y ait une industrialisation de masse, qu'il existe une maltraitance animale, c'est une réalité, elle doit être condamnée, mais cette dénonciation ne doit pas être confondue avec l'idéologie mortifère qu'est l'antispécisme.


LE LIBÉRALISME : LA TOUTE PUISSANCE DE L'HOMME CONTRE DIEU

Le libéralisme, doctrine induite progressivement par l'humanisme, veut débarrasser l'homme de la contrainte de ses devoirs envers Dieu. Il serait seul capable de s'assumer et de décider quelle est la bonne route à suivre.
Une hérésie aux conséquences terribles dans le monde moderne.

  • ŒCUMÉNISME
Comme il n'y a plus de routes véridiques, l'œcuménisme consiste à dire que le dialogue inter-religieux est une nécessité, et que toutes les religions auraient une part de vérité, qu'il faut savoir écouter. Le Christ n'est alors plus qu'un siégeant parmi d'autres, et n'invite plus à la conversion à la Parole de Dieu, car toutes les religions se valent.
Ceci allant bien évidemment contre les Évangiles, et le message de Jésus :
"Je suis le chemin, la Vérité, et la Vie, nul ne vient au Père que par moi".


Mgr Lefebvre dénonce l'œcuménisme

"Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."
Matthieu 28:18-20

À partir du concile Vatican II, la vraie religion n'est plus l'Église catholique, la parole du Christ n'est plus la direction à suivre, puisqu'elle n'est qu'une voie parmi d'autres.
Cette hérésie
, destructrice qu'est l'œcuménisme, est une véritable insulte aux millions de martyrs chrétiens qui ont sacrifié leurs vie parce qu'ils voulaient suivre la voie du Christ.
Depuis Vatican II, les Papes ont perverti le message du Christ, en s'abaissant même à promouvoir les pires sectes sataniques, comme l'Islam.
Au lieu d'appeler les musulmans à s'éloigner du démon, comme le prêchait déjà Saint François d'Assise il y a exactement huit siècles, afin de se rapprocher de Jésus "Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes."

Les Papes du concile Vatican II induisent les âmes en erreur, en s'alliant aux loups ravisseurs habillés en vêtements de brebis.



«Les musulmans sont nos frères dans la foi au Dieu unique»
discours aux musulmans du Pape Jean-Paul II, Paris 31 mai 1980


Rappelons ce que dit le Coran sur les Chrétiens :
"les Chrétiens disent : "Le Christ est fils d'Allah". Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?"
Le Coran - At-Tawba (le repentir) 9:30



Monseigneur Lefebvre nous alerte sur les dangers de l'Islam.

Cet aveuglement idéologique qu'est l'œcuménisme ouvre la porte à toutes les dérives.


Le 4 février 2019 à Abou Dhabi, le Pape François signe avec le prédicateur antisémite et homophobe Ahmed Al Tayeb, imam et représentant de l'université coranique d'Al Azhar en Égypte, un texte commun pour condamner les discriminations contre les minorités religieuses.
Ce texte permet de criminaliser toute attaque contre l'Islam et le Coran, et de diffuser l'idéologie islamique sans contraintes, avec la caution morale de l'Église catholique.
Rappelons que Ahmed Al Tayeb déclare publiquement que, "tout le monde déteste les Juifs", "l'apostasie est un crime, les apostats non repentis doivent être tués", "sans l'Islam, l'Europe serait restée dans l'obscurantisme total", "le voile islamique est une obligation" ou encore dénigre le vicaire du Christ en affirmant que "le Pape n'est pas dérangé quand plusieurs millions de musulmans sont tués".

Le Pape François, en ne dénonçant pas cette idéologie, pire, en s'associant avec un dignitaire de l'Islam aussi intolérant, officialise une union œcuménique avec l'organisation islamique Al-Azhar, et commet une hérésie contre l'Église catholique, puisqu'il conduit les brebis hors de la bergerie, au lieu de les guider vers le chemin du Christ.


«car si vous mourez en respectant votre loi, vous serez perdu. Dieu n’acceptera pas votre âme. Pour cette raison, nous sommes venus vers vous.»
Saint François d'Assise appelle à la conversion du Sultan al-Malik al-Kamil à la Parole de Jésus lors de son entretien en 1219 à Damiette. Le Pape François trahit le message de son illustre homonyme en s'associant à l'hérésie islamique.

Lors des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), le Pape François a nié la violence intrinsèque des textes coraniques, en déclarant que « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique ».
Le Pape François rejette ainsi tous les enseignements de l'Église catholique transmis par ses prédécesseurs, qui de Urbain II à Saint François d'Assise, en passant par Saint Thomas d'Aquin et Bossuet, avaient tous condamné l'Islam en tant qu'idéologie criminelle.

  • LITURGIE RÉFORMÉE, RETOUR DU PAGANISME
Comme Jésus n'est plus la seule voie de Salut pour l'homme, les sacrifices et la liturgie traditionnelle perdent tout leur sens.
Cela génère la résurgence au sein de l'Église catholique des religions païennes comme le "new âge", le panthéisme, la nature élevée au rang de Dieu.
Le document préparatoire du synode sur l'Amazonie "Instrumentum Laboris", qui aura lieu du 6 au 27 octobre 2019, révèle des hérésies incompatibles avec le magistère de l'Église catholique, comme la Foi en un Dieu Père-Mère Créateur.

"Il faut comprendre ce que l’Esprit du Seigneur a enseigné à ces peuples tout au long des siècles : la foi en Dieu Père-Mère Créateur, le sens de la communion et de l’harmonie avec la terre, le sens de la solidarité avec ses compagnons, le projet du “ bien vivre ”, la sagesse de civilisations millénaires détenue par les anciens et qui joue sur la santé, la vie en commun, l’éducation, la culture de la terre, la relation vivante avec la nature et la “ Mère Terre ”, la capacité de résistance et de résilience en particulier des femmes, les rites et les expressions religieuses, les relations avec les ancêtres, l’attitude contemplative et le sens de la gratuité, de la célébration et de la fête, ainsi que le sens sacré du territoire"
[...]
"Les nouveaux chemins d’évangélisation doivent être construits dans un dialogue avec ces sagesses ancestrales dans lesquelles se manifestent des semences du Verbe."
[...]
"Il y a donc un vaste et nécessaire champs de dialogue entre les spiritualités, les croyances et les religions amazoniennes qui exige une approche cordiale des diverses cultures. Le respect de cet espace ne signifie pas relativiser ses propres convictions, mais reconnaître d’autres chemins qui cherchent à percer le mystère infini de Dieu. L’ouverture non sincère à l’autre, de même qu’une attitude corporatiste, qui ne réserve le salut qu’à sa propre foi, détruisent cette même foi."

Même le célibat des prêtres est remis en cause dans cette étude :
"Tout en affirmant que le célibat est un don pour l’Église, on se pose la question de savoir si, pour les zones les plus reculées de la région, il ne serait pas possible de procéder à l’ordination sacerdotale de personnes aînées, préférablement autochtones, respectées et acceptées par leur communauté, même si elles ont une famille constituée et stable, dans le but de garantir la possibilité d’offrir les Sacrements qui accompagnent et soutiennent la vie chrétienne."

Le célibat des prêtres est instauré depuis des siècles dans la tradition de l'Église catholique, il ne peut être remis en cause.
Le prêtre est l'officiant qui prend la place du Christ lors de la liturgie, en particulier lors de l'Eucharistie, et ne peut être marié, car il est pleinement et entièrement dans l'Amour du Christ, il est par essence même le modèle à suivre pour les laïcs, et signifie ce que sera leur destinée dans le Royaume des Cieux.




Dieu a tant aimé l'Humanité qu'il a envoyé son Fils Jésus Christ donner sa vie sur la Croix pour ôter les péchés du Monde et sauver les hommes par le salut et la grâce. Ce Sacrifice extraordinaire est nié par le Pape François, qui prétend que la vie de Jésus s'est achevée sur un échec, l'échec de la Croix !

  • LE MONDIALISME
Le libéralisme est le moteur de la puissance économique, du monde de l'argent, favorisant la réduction des hommes à de simples consommateurs lambda interchangeables, sans histoire, sans identités, sans valeurs spirituelles.

Les nations, la famille, les valeurs patriotiques, religieuses, culturelles et identitaires, le sens de l'honneur, deviennent alors des obstacles à la puissance de l'économie de marché, une entrave à la libre circulation des biens et des hommes, car ils freinent l'uniformisation et le formatage des esprits désirés par les constructeurs de la Tour de Babel (diffusion de McDonald's, uniformisation des tenues vestimentaires et des films de propagande américains, etc...).


Monseigneur Lefebvre dénonce la création d'un gouvernement mondial maçonnique, au Bourget, le 19 novembre 1989


Pour Jacques Attali, le gouvernement mondial aura pour capitale Jérusalem


Mise en œuvre de la gouvernance mondiale, réunissant 65 chefs d’État et de gouvernement ainsi que dix dirigeants d’organisations internationales durant trois jours à La Grande Halle de La Villette à Paris en novembre 2018 


  • PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA), GESTATION POUR AUTRUI (GPA)
Le libéralisme a entamé la destruction de la cellule familiale pluriséculaire instaurée par l'Église catholique dans la civilisation européenne, vue qu'elle n'a plus à être composée d'un couple homme/femme, par la légalisation du mariage pour tous.
Cela ouvre la porte à la marchandisation des corps et des êtres humains, vu qu'un couple homoparental ne peut naturellement avoir d'enfants.
Une victoire des droits de l'homme donc, de l'individualisme et de l'égoïsme, au détriment des droits naturels de l'enfant à avoir un père et une mère.
La médecine sort alors de son cadre légal, car elle exerce ses actes non plus pour sauver des vies,  mais pour soumettre l'enfant à l'expérimentation en laboratoire.

En Europe, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Grèce, le Danemark, la Roumanie ont déjà légalisé la GPA sous certaines conditions.
C'est-à-dire que la loi permet de manière déguisée ou pas, d'acheter pour des milliers d'euros, le ventre d'une femme pour y faire naître un enfant qui n'est pas le sien.

Aux USA, au Canada, des organisations proposent la GPA, en donnant à n'importe qui la possibilité d'acheter un bébé sur Internet, l'organisation d'un véritable commerce très lucratif à l'échelle internationale (mères porteuse du tiers-monde, avec l'Inde par exemple, le marché est estimé à un milliard d'euros par an !) avec en option, choix de la race, couleur des yeux, des cheveux,etc...).


Commercialisation des enfants sur un site Internet de GPA canadien, proposant ses services en Europe.
  
Donner la vie a un coût très élevé pour la femme : gestation de neuf mois, souffrance à l’accouchement, ce qui créé une relation fusionnelle unique entre la mère son enfant, magnifie la joie de le tenir dans ses bras, et rend le pouvoir de donner la vie d’autant plus Sacré.
Aujourd’hui, les femmes ne souffrent plus pour enfanter et veulent acheter leurs enfants sur Internet, la disparition du Sacré réduit l’enfant à un vulgaire meuble IKEA, échangé sur les bourses aux enfants, parce qu’il n’est pas sage, trop bruyant ou ne fait pas ses nuits, etc...
L’attachement fusionnel et sacré est brisé.
Le tissu familial, la transmission de l’héritage, socles de la civilisation occidentale pendant près de deux millénaires sont en train de s’effondrer sous les coups de boutoirs du socialisme progressiste issu du libéralisme.

  • NON RESPECT DE LA NATURE
"Il dit à l’homme: «Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: ‘Tu n’en mangeras pas’, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
Il te produira des ronces et des chardons, et tu mangeras de l’herbe des champs.
C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, et ce jusqu’à ce que tu retournes à la terre, puisque c’est d’elle que tu as été tiré. Oui, tu es poussière et tu retourneras à la poussière.»

Genèse 3:17-19

Les adeptes du libéralisme veulent s'affranchir du péché originel, en prenant la place de Dieu, ils s'arrogent le droit de modifier les règles de la nature pour le confort de l'homme, et de s'éviter ainsi le travail de la terre :
culture intensive sous serre, sols sous perfusion aux pesticides dont on a ôté toute trace de vie, nourriture transformée et contaminée (arômes artificiels, émulsifiants, colorants, édulcorants, épaississants, gélifiants, exhausteurs de goût, conservateurs, polyphosphates,...), pollution des nappes phréatiques, destruction des paysages naturels et des océans par la mise en place de parcs éoliens sous la bénédiction des écologistes (des millions de tonnes de béton injectés dans les sols et les fonds sous-marins détruisent des écosystèmes par milliers).

Dieu donne à l'homme le jardin pour qu'il le cultive, qu'il profite de ses fruits, de sa production, mais pas pour le détruire, car la nature est un cadeau de Dieu pour l'humanité :
" L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder."
Genèses 2:13

Il n'est pas permis de faire n'importe quoi avec la terre cultivable, il faut même la laisser se reposer (jachère) :
"Pendant 6 ans tu ensemenceras ton champ, pendant 6 ans tu tailleras ta vigne et tu en récolteras le produit. Mais la septième année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel: tu n’ensemenceras pas ton champ et tu ne tailleras pas ta vigne, tu ne moissonneras pas ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson et tu ne vendangeras pas les raisins de ta vigne non taillée.
Ce sera une année de repos pour la terre."

Lévitique 25:3-5


Une idéologie, issue du libéralisme, destructrice de la vie et de la nature : le véganisme


Cet article est un hommage à Monseigneur Lefebvre, rejeté et dénigré par le pseudo-concile Vatican II, pour avoir voulu défendre sa Foi catholique : transmettre ce qu'il avait reçu.

Comment l'Église catholique a fait émerger les sciences rationnelles en Europe occidentale

On considère souvent les rapports entre l'Église catholique et la science comme conflictuels, voire incompatibles. Mais qu'en est-il réellement ? Pourquoi la science moderne ne s'est-elle développée que dans le monde chrétien, à partir du Moyen-âge ?
Étudions la question.





Cours de géométrie - Enluminure illustrant une traduction médiévale des Éléments d’Euclide (1310) The British Library Burney

Les penseurs et philosophes des civilisations sumériennes, mésopotamiennes, assyriennes, chinoises, égyptiennes, grecques, romaines, perses, arabes ont observé les étoiles pendant des millénaires, traçant des cartographies précises du ciel, relevant méticuleusement les trajectoires des planètes parmi les constellations, calculant les périodes d'équinoxes et de solstices...
Alors pourquoi aucune loi scientifique n'a-t-elle été trouvée par ces civilisations, certaines ayant plusieurs siècles d'existence ? Pourquoi ces savants sont ils restés muets devant les messages de la nature, incapables de les déchiffrer et de proposer des principes scientifiques universels, en restant sur une méthodologie descriptive intégralement empirique tout au long des siècles ?

LE PAGANISME, OU LA DÉIFICATION DE LA NATURE

Les sciences païennes, si on peut parler de sciences (mésopotamiennes, asiatiques, égyptiennes, grecques, romaines, perses, arabes, mayas, ...) sont basées sur l'observation de la nature et de leurs Dieux magiques (Dieu du Soleil, de la Lune, de la Terre, du Vent, de la Mer, de la Forêt,..). La déification des phénomènes naturels empêche chez les penseurs la construction d'une méthodologie scientifique rigoureuse pour comprendre les lois de la nature, tout simplement parce que des Dieux ne peuvent être soumis à une quelconque loi physique ou mathématique. Les dogmes formulés restent donc empiriques.

La science se construit alors sur la magie et l'alchimie. Le monde aristotélicien des philosophes grecs repose essentiellement sur les quatre éléments (feu, terre, eau, air) composant le monde, les trajectoires rectilignes du monde corrompu sublunaire, et parfaitement circulaires dans le monde pur de l'au-delà, la théorie des humeurs en médecine (Galien, Hippocrate). Ces dogmes présentent des incohérences totalement irrationnelles du point de vue de la formulation scientifique mathématique.

Plus foncièrement, le paganisme hérite du monisme, les Dieux et la nature ne forment qu'une seule et même entité, qui ne peut donc être soumise à des lois rationnelles et scientifiques.

Ce paganisme, qui freine le développement scientifique depuis des siècles, va être combattu de manière radicale par l'Église catholique.

L'ÉGLISE CATHOLIQUE CONDAMNE LE PAGANISME

Dès la genèse du christianisme, les fidèles respectant les Évangiles seront confrontés aux hérésies païennes : en refusant l'adoration des Dieux païens et les sacrifices, ils seront marginalisés et très longtemps persécutés, en particulier sous l'empire romain, de 60 à 310, par les empereurs Néron, Trajan, Hadrien, Antonin, Marc Aurèle, Dèce, Valérien, Dioclétien pour ne pas avoir voulu adorer les Dieux de la nature.
Le dogme de l'Église catholique va tout mettre en œuvre pour mettre fin à ces hérésies païennes. Christ Jésus, sauveur de l'Humanité, sacralise la place de l'homme au sein de la nature, car il est fait à l'image de Dieu.
Il y a transcendance de l'esprit humain sur la nature. Cette
transcendance s'oppose au monisme.
Dieu donne à l’homme le jardin pour qu’il le cultive, profite de ses fruits, de sa production, en prenne soin et le garde :
"L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder."
Genèse 2:13

Avec le Christianisme, la déification de la nature cesse d'être un dogme.


LA RÉINCARNATION CYCLIQUE ET INFINIE DES RELIGIONS ASIATIQUES NIE LE SALUT DE L'HOMME

Dans la plupart des religions païennes, en particulier indiennes et asiatiques, l'homme est sujet à la réincarnation. Il est enfermé dans un cycle périodique infini, source de philosophies non progressives.
L'esprit de l'Asie se répercute sur la symbolique, globalement cyclique, circulaire, qui stagne dans le temps long et répétitif.
Il ne peut y avoir de recherche du salut de l'homme, puisqu'il est condamné à se réincarner indéfiniment.


Le grand symbole de l'Orient qu'est le serpent se mordant la queue (Ouroboros) représente typiquement cette idée de récurrence, commune aux philosophies et religions asiatiques, comme la roue symbole du Bouddhisme (Dharmachakra) et sa Réincarnation, les cycles de 4 200 000 ans du Yuga qui se répètent à l'infini, ou encore le Yin et le Yang.
Cette forme circulaire inclut tout : le début et la fin, retourne vers le néant pour renaître à nouveau. Elle condamne donc l'homme à une errance éternelle, sans but.


Dans la symbolique chrétienne, au contraire, la Croix étend ses bras vers l'Autre, invite à la recherche du bien, de la justice pour le salut de l'âme.


LA RECHERCHE DU SALUT INVITE AU QUESTIONNEMENT ET S'OPPOSE À LA RÉINCARNATION

Dans la Bible, Dieu questionne l'homme et l'invite à trouver le salut :
"Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison."
Matthieu 5:14-15

L'homme n'a qu'un passage sur Terre, donc qu'une seule chance de se réaliser, il sera alors jugé sur ses actes (Apocalypse).




James Clerk Maxwell est un des plus grands physiciens du XIXème siècle et de tous les temps, il est connu pour l'application des statistiques et des probabilités à la théorie des gaz, ce qui fait de lui le fondateur de la physique statistique, mais surtout le découvreur des équations de l'électromagnétisme qui régissent tous les phénomènes électriques et magnétiques, de l'optique ondulatoire, de la propagation de la lumière et tous les signaux sous forme d'ondes qui permettent à vos téléviseurs et smartphones de recevoir et d'émettre de la vidéo, des images et du son.
Éduqué très religieusement, à huit ans, Maxwell pouvait réciter des versets des psaumes entiers de la Bible, et il a acquis de solides connaissances théologiques.
Le salut Biblique, vu par Maxwell, dans une lettre adressée à un ami :
"Je pourrais devenir plus méchant que n'importe quel exemple que l'homme pourrait me donner, si j'échappe à cela, c'est uniquement par la grâce de Dieu qui m'aide à m'en défaire, en partie grâce aux sciences, plus complètement grâce à la société, non parfaitement, à moins de m'engager totalement vers Dieu."
"The life of James Clerk Maxwell" Lewis Campbell and William Garnet - (1882) p189

Voici comment Maxwell considère sa religion dans une lettre adressée à son collègue Lewis Campbell, une critique virulente du paganisme :
"Je me réserve le droit de m'introduire et de supprimer les obstacles que les hommes ont mis sur la Terre Sainte.
je suis maintenant convaincu que seul un Chrétien peut enlever de son territoire ces obstacles. Je ne prétend pas qu'il n'y ait pas eu des Chrétiens qui aient placés de tels obstacles, beaucoup en ont mis certes, et chacun en a posé aussi, mais il y a d'importantes et extensives parties du territoire des Moqueurs, des Panthéistes, des Quiétistes, des Formalistes, des Dogmatistes, des Sensualistes, et le reste, qui sont ouvertement et solennellement tabous."
"The life of James Clerk Maxwell" Lewis Campbell and William Garnet - (1882) p178



L'ÉGLISE CATHOLIQUE LIVRE UN COMBAT SANS MERCI CONTRE LE NON RATIONALISME : DÉFAITE DU SYSTÈME ARISTOTÉLICIEN, DU MONISME ET DE LA MAGIE

La pensée héritée de la philosophie grecque païenne d'Aristote qui sclérose la science depuis plusieurs siècles, en confondant religion et science (monisme), va être attaquée de front par l'Église catholique dès le XIIIème siècle.




Discussion entre docteurs et théologiens de l'Université de Paris (miniature XVIème siècle)

Le 7 mars 1277, l'évêque de Paris, Étienne Tempier, condamne la doctrine d'Aristote en relevant "219 erreurs exécrables que certains étudiants de la faculté des arts ne craignent pas de traiter et de discuter dans les écoles".
Pour le physicien, chimiste, épistémologue et historien des sciences du début du XXème siècle Pierre Duhem, cette condamnation d'Étienne Tempier promulguée à l'Université de Paris marque le début du rationalisme scientifique :
"S'il nous fallait assigner une date à la naissance de la science moderne, nous choisirions, sans doute, cette date de 1277...Comprise comme une condamnation du nécéssitarisme grec, elle conduira nombre de théologiens à affirmer comme possibles, en vertu de la toute-puissance du Dieu chrétien, des positions scientifiques et philosophiques traditionnellement jugées impossibles en vertu de l'essence des choses...La notion d'un Dieu théologiquement puissant a libéré les esprits du cadre fini où la pensée grecque avait inclu l'Univers."

Au moyen-âge, l'Inquisition combat l'hérésie païenne, la sorcellerie et la magie, dans la droite ligne d'Étienne Tempier, elle va alors représenter une étape fondamentale pour démystifier les sciences occultes. L'Inquisiteur Bernard Gui au XIII-XIVème siècle explique dans son "Manuel de l'Inquisiteur" que :
"La peste et erreur des sorciers, devins et invocateurs des démons revêt, en diverses provinces et régions, des formes nombreuses et variées en rapport avec les multiples inventions et les fausses et vaines imaginations de ces gens superstitieux qui prennent en considération les esprits d'erreur et les doctrines démoniaques."



Dans son "Dialogue sur les deux grands systèmes du monde", le physicien Galilée a tenté lui aussi de continuer à mêler étroitement les Écritures Saintes et la science, comme le faisaient les païens grecs, en érigeant en vérité des hypothèses non vérifiables scientifiquement à l'époque, ce qui lui vaudra une condamnation par l'Église.
Par ailleurs, Galilée ignore volontairement et discrédite l’œuvre de l'astronome Johannes Kepler, qui a pourtant mené une analyse mathématique profonde des trajectoires des planètes, en arguant qu'elle « ne vaut même pas un pour cent de mes pensées ».


Giordano Bruno est un prêtre dominicain hérétique ayant vécu à la fin du XVIème siècle. Excommunié par l'Église catholique pour avoir
blasphémé contre la Sainte Trinité, Jésus Christ et la Vierge Marie, il a cependant continué de propager ses hérésies pendant plus d'une dizaine d'années à travers toute l'Europe malgré les avertissements répétés de l'Église.
Giordano Bruno n'était pas physicien, il rejetait la trigonométrie naissante, et considérait la rigueur des mathématiques appliquées aux astres et à la nature comme une hérésie et un mensonge.
Giordano Bruno paraît donc d’accord avec Aristote pour faire des mathématiques une science facilement accessible à l’esprit humain mais abstraite, qui ne permet pas de connaître les choses naturelles, et dont la pratique est vaine pour qui cherche à comprendre la substance des chose. Le "Cantus Circaeus" affirme ainsi l’inutilité de l’abstraction mathématique :
"Les sujets purement mathématiques ne peuvent être d’aucune utilité, dans la mesure où ils sont abstraits"

Pour Giordano Bruno, l'Univers est un tout formé d'objets interconnectés par des liens magiques, mêlant alchimie et ésotérisme, héritage de théories hermétiques non rationnelles, qu'il utilise pour discréditer l'Église catholique et tromper les bonnes âmes en Europe.
Dans des ouvrages tout aussi incantatoires les uns que les autres, comme "De la magie", Giordano Bruno explique comment les démons nous parlent, et enseigne une doctrine moniste où toutes les choses de la nature, des pierres aux plantes ont une âme. Ce qui empêche tout raisonnement rationnel et scientifique  :
"Il y a analogie avec la situation de qui désire éveiller l'attention : à une certaine distance, il doit élever la voix, afin que ses propos parviennent par la voie auditive au sens interne de l'autre : alors que de près, il suffit de murmurer à l'oreille. Un démon n'a pas besoin de la voix, ni même du murmure : il pénètre directement le sens interne, comme on l'a dit. C'est ainsi que les démons envoient des songes, font entendre des voix et voir des choses étranges, mais aussi suggèrent à l'état de veille certaines pensées dont nous ignorons qu'elles nous sont dictées par une force extérieure, tantôt inculquant une vérité par énigmes, tantôt la signifiant plus nettement ; s'appliquant peut-être, d'autres fois, à nous tromper."

"Venons-en maintenant à des questions plus précises. Les mages ont pour axiome qu’il faut, en toute œuvre, garder à l’esprit que Dieu influe sur les dieux ; les dieux, sur les corps célestes ou astres, qui sont des divinités corporelles; les astres sur les démons qui sont gardiens et habitants des astres - au nombre desquels est la Terre; les démons sur les éléments, les éléments sur les corps composés, les corps composés sur les sens, les sens sur l’animus, et l'animus sur l’être vivant tout entier : ainsi descend-on l’échelle."

Giordano Bruno n'est donc pas un scientifique, il propagera ses théories irrationnelles mélangeant ésotérisme et religion, qu'il s'acharnera à faire passer non pas comme des hypothèses, mais comme une vérité absolue.
Les thèses de Giordano Bruno peuvent aujourd'hui prêter à sourire, mais à l'époque, elles constituaient un obstacle considérable à l'avancée de la connaissance scientifique.

Polémique autour de la condamnation au bûcher de Giordano Bruno

Pour ses thèses hérétiques, Giordano Bruno a été emprisonné et jugé pendant huit ans (1592-1600), il fut condamné par le pape Clément VIII et remis au bras séculier, pour le punir « avec autant de clémence qu'il se pourrait et sans répandre de sang ».
Jusqu'à preuve du contraire, il est difficile de croire que Giordano Bruno ait été brûlé à Rome en place publique le 17 février 1600.
D'une part, parce que l'Inquisition n'avait jamais fait brûler personne à Rome jusque là, et que d'autre part, parce que cet événement aurait eu un tel retentissement public, que l'on aurait eu à disposition plusieurs sources qui relateraient ces faits (l'imprimerie existait déjà).

Le seul document existant sur la mise au bûcher de Giordano Bruno est une copie d'une lettre soi-disant écrite par Gaspard Schopp éditée dans le livre "Machiavellizatio" publié en 1621, (donc 21 ans après les faits) dont on ne connaît ni l'auteur, ni l'éditeur.
En 1680, un érudit connu sous le nom de Nicodemus essaya de vérifier les assertions de Jean Ursin dans la lettre de Schopp :
« Le sieur Nicodème, dit Bayle, dans ses Additions à la bibliothèque de Naples, dit qu’on ne sait pas certainement si tout ce que Jean Ursin débite est véritable. Voilà qui est singulier. On ne sait pas, au bout de quatre-vingts ans, si un Jacobin a été brûlé à Rome en place publique pour ses blasphèmes. Il n’y a pas loin de l’incertitude à la fausseté dans les faits de cette nature."
Donc, en 1680, on est déjà incapable de prouver que Giordano Bruno ait été brûlé en place publique ! Si un tel événement aussi tragique avait eu lieu, comment aurait-t-il pu échapper aux humanistes de la Renaissance, aux écrivains, et aux philosophes de l'époque ?


Statue de Giordano Bruno, érigée par le sculpteur et Grand-Maître du Grand Orient d'Italie, l'anticlérical Ettore Ferrari, sur la place Campo de Fiori à Rome en 1889.

Il est tout à fait ironique ici de constater
le renversement des valeurs.
Giordano Bruno, icône censée incarner auprès des franc-maçons, athées et "libre-penseurs" le combat de l'esprit scientifique contre l'obscurantisme de l'Église catholique, était en fait un véritable adorateur des mages, pratiquant l'alchimie, l'ésotérisme et la sorcellerie, puisque il se vantait de pouvoir communiquer avec les démons. Ce que l'Église catholique condamnait !

Giordano Bruno est aujourd'hui une représentation symbolique caractéristique de l'errance de l'athéisme.


L'ÉGLISE CATHOLIQUE, INSTIGATRICE DE LA SCIENCE RATIONNELLE


Le physicien, mathématicien et théologien du Moyen-âge normand Nicole Oresme, formé au collège de Navarre fondé en 1304 par Jeanne reine de Navarre, a établi mathématiquement, dans son "Traité sur la configuration des qualités et du mouvement", la loi fondamentale du mouvement rectiligne uniformément accéléré, à savoir que si la vitesse à l'instant zéro est nulle, la distance parcourue est proportionnelle au carré du temps. Il est également à l'origine du principe d'inertie, un objet non soumis à une force, continue son trajet sans résistance  :
«quant Dieu créa les cielz, il mist en eulz qualitez et vertus motives aussi comme il mist pesanteur es choses terrestres, et mist en eulz résistances contres ces vertus motives. Et sont ces vertus et ces résistances d'autre nature et d'autre matière que quelconque chose sensible ou qualité qui sont ici-bas. Et sont ces vertus contre ces résistances tellement modérées, attrempées et accordées que les mouvements sont faits sans violence, et excepté la violence, c'est exactement semblable quant un homme a fait une horloge et il la laisse aller être mue continuellement selon les proportions que les vertus motives ont aux résistances et selon l'ordonnance établie...»

Les études d'Oresme ont été diffusées dans toute l'Europe, en Italie surtout, mais aussi à Vienne, Heidelberg et Cologne, comme l'attestent les registres de ces universités.
Sa démarche n'a donné lieu à aucune interdiction, il sera même récompensé pour son travail, et nommé évêque de Lisieux en 1377.
L'histoire oublie ainsi trop facilement l'apport des maîtres du moyen âge qui ont contribué à enrichir un terreau d'où ont germé nombre d'idées modernes.

 


Description d'une éclipse de lune par Nicole Oresme dans son "Traité de la sphère" (vers 1350)

La révolution copernicienne : le retour de l'héliocentrisme





Tout comme ses prédécesseurs catholiques, le chanoine polonais Nicolas Copernic va remettre en cause au cours du XVIème siècle les fondements du modèle aristotélicien, en évitant d'y mêler les Saintes Écritures.
Après étude de ses propositions par l'Église, Copernic sera félicité par le cardinal Schönberg pour l'élaboration du modèle héliocentrique dans une lettre adressée le 1er novembre 1536, en ces termes :
"J'ai appris que non seulement tu connais admirablement les découvertes des anciens mathématiciens, mais que même tu as constitué une doctrine du monde, selon laquelle la terre se meut, tandis que le soleil occupe le lieu le plus bas et, par conséquent, le plus central de l'univers."
Son œuvre maîtresse, "De revolutionibus orbium coelestium", qui reprend des travaux marginalisés des grecs Aristarque de Samos entre autres sur la rotation annuelle de la terre autour de soleil, sera dédicacée au Pape Paul III.
Son étude constitue une rupture radicale avec le système géocentrique d'Aristote, et ne déclenche pas de protestation au sein de l'Église, car ses propositions sont présentées comme des hypothèses scientifiques, contrairement à Giordano Bruno, qui ne considérait l'Univers que sur les bases de la magie et l'ésotérisme, ou Galilée, qui affirmait en vérité quasi théologique son héliocentrisme.




Le mathématicien, physicien et astronome Johannes Kepler, contemporain de Galilée, est le premier à avoir extirpé la substantifique moelle du mouvement des planètes, travail basé sur une étude très fine des relévés de leurs positions (il consacrera plus de dix ans sur ce sujet).
- « Chaque planète se meut autour du soleil dans une orbite plane et le rayon vecteur mené du soleil à la planète décrit des aires égales en des temps égaux. »
« La courbe décrite par chaque planète est une ellipse dont le soleil occupe l’un des foyers. »
« Les carrés des temps des révolutions des planètes sont entre eux comme les cubes de leurs distances moyennes au soleil. »
On remarque qu'il n'y a plus de religion dans l'énoncé de ces lois, et que le modèle aristotélicien qui a fait tant de mal à la science vole en éclat, les orbites ne sont plus circulaires, mais elliptiques.

A noter que même Kepler n'échappera pas à la mise à l'index par l'Église catholique de certains de ses ouvrages, parce qu'ils reprennent en partie les mêmes théories pseudo-hermétiques non scientifiques de l'Univers, dans lesquelles Kepler soutient à son tour que la Terre a une âme, puisqu’elle serait soumise à l’harmonie unificatrice des astres.
Dans "l'harmonie du Monde" (1619), on peut trouver par exemple des élucubrations du genre :
« La Terre chante Mi, Fa, Mi : on peut même déduire de ces syllabes que sur notre terre la MIsère et la FAmine règnent »

La magie, l'ésotérisme, la sorcellerie, seront expurgés progressivement des thèses scientifiques dès la fin du moyen-âge par l'Église catholique, ce qui obligera les penseurs, mathématiciens, physiciens, astronomes et philosophes à décorréler la science de la religion et du mysticisme païen moniste.
La pensée scientifique rationnelle était née.

Tomás Luis de Victoria, prince de l'harmonie polyphonique

Tomás Luis de Victoria (1548-1611) est un prêtre catholique, compositeur, maître de chapelle et organiste, le plus célèbre polyphoniste de la Renaissance espagnole. 


Sa musique, exclusivement religieuse, se compose de messes, motets, psaumes, magnificats, passions, cantiques, litanies, délivrant une puissance délicate des harmonies à plusieurs voix, une émotion qui touche l'âme. Une musique profondément divine.


 
"Tenebrae Responsories" (1585) interprété par le groupe vocal finlandais Lumen Valo
, invite véritablement au recueillement et à la contemplation.



"Et Jesum", ensemble de motets constituant une œuvre intemporelle magnifiquement rendue par le contre-ténor espagnol Carlos Mena, accompagné au luth et à la vihuela par Juan Carlos Rivera (extrait : motet "Alma Redemptoris Mater")


Extrait d'un des plus grands chef-d'œuvre composé en Espagne en 1603 par Tomás Luis de Victoria, "Officium Defunctorum", à la suite du décès de l'impératrice Marie d'Autriche.
Interprété ici par le groupe vocal Gabrieli Consort, dirigé par Paul McCreesh (extrait de « Victoria - Requiem : Intoïtus : Requiem aeternam »)




On ne peut aborder Tomás Luis de Victoria sans parler de son monumental "Officium hebdomanæ sanctæ" (1585), célébrant la Semaine Sainte.
Cette œuvre extraordinaire interprétée ici par le chœur des moines de l'abbaye Santo Domingo de Silos en Espagne en 1973 (3 LP vinyl), mériterait une restauration de la qualité audio.

Tomás Luis de Victoria, comme d'autres compositeurs du siècle de l'âge d'or espagnol, a su apporter à la musique une grâce Divine, par la recherche de l'apaisement dans l'harmonie des voix.
Un véritable chant universel dans la Paix du Christ.

Ne pas manquer également le site dédié à cet immense compositeur :
http://www.tomasluisvictoria.es/

IVG : La république de Macron devient officiellement un État criminel

La plus grande victoire des droits de l'homme, donc de l'individualisme sur le bien commun, fut sans conteste l'adoption de la loi sur l'autorisation de l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) en 1975 après un combat acharné mené par le ministre de la Santé Simone Veil.


"L'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue.. mais comment le tolérer sans que la société paraisse l'encourager ?... Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. C'est toujours un drame, cela restera toujours un drame."
Simone Veil ouvre la boîte de Pandore le 26 novembre 1974 devant l'Assemblée Nationale. Une fois la loi adoptée le 17 janvier 1975, elle ne sera plus exception mais banalisée, au mépris de la vie humaine, par égoïsme et confort.

S'attribuer le droit de vie ou de mort sur un individu sans défense au nom d'intérêts égoïstes, est la quintessence même du pouvoir absolu convoité par les loges maçonniques, luttant depuis trois siècles pour détrôner Dieu et les lois naturelles, afin que l'homme prenne sa place.


Extrait de la fresque "L'apothéose de Washington" du dôme du Capitole, temple maçonnique à Washington, siège du Congrès (l'équivalent, très grossièrement, de notre Assemblée Nationale), représentant la puissance du pouvoir de l'homme, mis en valeur ici par le président George Washington prenant la place de Dieu.


Le président Emmanuel Macron veut rentrer dans l'Histoire en faisant inscrire dans la constitution française, le droit à l'avortement :
"Fondé sur le travail des parlementaires et des associations, le projet de loi constitutionnelle sera envoyé au Conseil d'État cette semaine et présenté en Conseil des ministres d’ici la fin de l'année. En 2024, la liberté des femmes de recourir à l'IVG sera irréversible."

Et effectivement, mercredi 28 février 2024, le Sénat a adopté, à 267 voix pour et 50 contre, le projet de loi visant à inscrire le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.


Le 4 mars, les élus inscrivent définitivement l'avortement dans les gènes de la république. La France de Macron devient ainsi officiellement un État criminel, célébrant le sacrifice satanique de la culture de mort, le droit de tuer des enfants dans le ventre de leur mère, dans une cérémonie commémorative proprement luciférienne.


Si la loi civile autorise le meurtre d’une vie innocente, chaque individu peut en son âme et conscience refuser de commettre ce crime odieux. En effet, porter atteinte à la vie d’autrui n’est pas un droit, le fœtus humain n'a pas le même ADN que sa mère, il est donc un corps étranger, un être unique fragile, une identité à part entière, une vie en puissance appartenant à la communauté humaine.
 



Y mettre fin volontairement est un crime, commis de manière la plus horrible, révélé dans le célèbre documentaire du docteur en gynécologie Bernard Nathanson "le cri du silence" (âmes sensibles s'abstenir), où une échographie filmée en temps réel pendant un avortement, montre en détail la destruction du fœtus qui résiste et essaie d'échapper à la mort.


Un gynécologue montre ici les différents instruments utilisés pour réaliser l'acte d'avortement : pinces à découper les membres, tenaille pour écraser la tête, curetage pour évacuer les entrailles et les débris d'os. L'horreur à son comble. 

Visitation de la Vierge Marie, par Bradi Barth

Dans la Bible, la vie humaine est Sacrée, et il est du devoir de protéger les plus faibles, en particulier l'enfant lorsqu'il est encore dans le ventre de sa mère.

"Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit."
Luc 1:42

"C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. […] Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe."
Psaume 139:13-16

"L’héritage que l’Éternel donne, ce sont des fils; les enfants sont une récompense."
Psaume 137:3

En France, plus de 230 000 avortements sont pratiqués chaque année, un véritable génocide à l'échelle industrielle.
Comble du cynisme, ce programme d'extermination de masse est financé entièrement par vos impôts, à hauteur de 115 millions d'euros par an.


« C’est une pauvreté de décider qu'un enfant doit mourir pour que vous puissiez vivre comme vous le souhaitez ».
Mère Teresa

« L'avortement tue deux fois. Il tue le corps du bébé et il tue la conscience de la mère. L’avortement est profondément anti-femmes. Les trois quarts de ses victimes sont des femmes : la moitié des bébés et toutes les mères »
Mère Teresa

"Le plus grand destructeur d'amour et de paix est l'avortement qui est la guerre contre l'enfant. La mère n'apprend pas à aimer, mais tue pour résoudre ses propres problèmes. Tout pays qui accepte l’avortement n’enseigne pas à son peuple à aimer, mais à utiliser toute violence pour obtenir ce qu'ils veulent ».
Mère Teresa

L’institut de sondage Opinion Way dans une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.


Les responsables du "Planning familial" aux USA n'ont aucun scrupule à vendre les organes de
fœtus avortés pour se faire de l'argent, une déshumanisation et une désacralisation de l'homme, le réduisant au niveau d'un meuble ou d'une voiture.

Les sociétés humaines ont toujours été organisées à partir d'un groupe de personnes interagissant entre elles, spécifiant des lois, des rites, des traditions, dont la religion constitue en règle général le ciment, protégeant la famille, le patrimoine et l'héritage, c'est ce qu'on appelle le bien commun.
La stabilisation d'une société repose sur la transmission de ce patrimoine, du savoir accumulé, pour qu'elle puisse prospérer et se perpétuer de générations en générations.
Et qui permet cette régénération ? Les enfants, qui représentent l'avenir de la société.
C'est pour cela, que dans les sociétés humaines, une femme n'a pas le droit de vie et de mort sur son enfant, car il est un bien de la communauté.

Quand une civilisation tue ses enfants en masse en refusant le « miracle qui sauve le monde » par lequel Hannah Arendt qualifiait la naissance, elle finit soit par s'éteindre, soit par être submergée.
Face à ce déclin démographique, l'extinction de la population française est programmée à grande échelle par l'ONU et l'UE pour être remplacée par une population extra-européenne (berbères, arabes, asiatiques, africains subsahariens), une "migration de remplacement", l'avènement d'une Europe noire.


Le culte maçonnique des "droits de l'homme" est une grave anomalie favorisant l'individualisme, le confort, l'égoïsme et l'instantané (je veux tout, et tout de suite), au détriment de la pérennité de la société.
Cet égoïsme rend aveugle ceux qui ont délaissé la communauté et abandonné Dieu et le bien commun au nom du refus du don de soi, du sacrifice, ce qui peut amener en quelques décennies à l'extinction de la communauté tout entière, laissant place à une tiers-mondisation du pays.