330 000, ou comment les loges maçonniques décrédibilisent et méprisent l’Église catholique

Après deux ans et demi de travaux, la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église (CIASE) a publié son rapport, le 5 octobre 2021afin de déterminer le nombre d'enfants victimes d'abus sexuels de membres du clergé et de laïcs au sein des institutions catholiques, ainsi que les causes de ces abus. La commission fut dirigée par Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'État, et franc-maçon membre de la Grande Loge De France (GLDF), d'obédience ouvertement anti-catholique.

Le franc-maçon Jean-Marc Sauvé, en conférence lors du Troisième Grand Dîner de la Grande Loge De France (GLDF), le 21 septembre 2013

Ce rapport est une attaque en règle pour décrédibiliser l'Église catholique, qui avait depuis trois siècles, par l'intermédiaire de ses Papes, alerté à plusieurs reprises du danger que représentait la Franc-maçonnerie pour l'Église et la société.

Jean-Marc Sauvé a choisi lui-même ses collaborateurs de la CIASE, qui expliquent dans leur rapport comment ils ont établi le nombre de victimes d'abus sexuels dans l'Église (p39):
"l’enquête de l’INSERM aboutit à une estimation du nombre de victimes mineures d’agressions sexuelles commises par des prêtres, diacres, religieux ou religieuses, qui s’établit à 216 000 personnes sur la période allant de 1950 à 2020, selon l’enquête en population générale menée auprès de 28 010 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française, selon la méthode des quotas. En élargissant l’analyse à l’ensemble des personnes en lien avec l’Église (personnel des établissements d’enseignement ou internats catholiques, laïcs assurant le catéchisme ou des services en aumônerie, animateurs de mouvements scouts ou d’autres mouvements catholiques de jeunesse), le nombre estimé de victimes mineures s’établit à 330 000 sur l’ensemble de la période."
(p86)
"une enquête sur les violences sexuelles en population générale, conduite entre le 25 novembre 2020 et le 28 janvier 2021 auprès d’un échantillon par quotas de 28 010 personnes de plus de 18 ans, interrogées par Internet au moyen d’un questionnaire en 28 points, élaboré par l’équipe de recherche et administré par l’IFOP. Cette enquête a permis d’estimer la prévalence des violences sexuelles perpétrées par un membre de l’Église catholique, de la comparer à celles des violences commises dans d’autres sphères de socialisation (famille, école, activités sportives, autres religions…) et enfin d’apprécier la spécificité sociale et démographique de l’appel à témoignages."

On voit que le rapport fait mention du nombre de 330 000 enfants victimes d'abus sexuels dans l'Église catholique ! Ce nombre repose uniquement sur des sondages Internet effectués sur un échantillon de 28 010 personnes interrogées entre le 25 novembre 2020 et le 28 janvier 2021 (soit 0,055% de la population adulte), par une équipe de statisticiens de l'INSERM, sans véritable estimation de réelle fiabilité.
L'INSERM a ensuite extrapolé les données de ces sondages pour les lisser sur une période de 70 ans et obtenir ce nombre faramineux de 330 000 victimes, un délire intégral !
On ne peut condamner une institution uniquement en se basant sur des sondages et des estimations, ces 330 000 victimes n'ont pas de noms, et probablement pas eu d'existences réelles. Une condamnation quelle qu'elle soit, doit être basée sur des faits précis, et non sur des supputations et des extrapolations statistiques.

Tous les mass-média ont goulûment brandi ce nombre de 330 000 victimes en une de leurs journaux pendant des semaines, sans préciser à quoi il correspondait réellement, dans le but de décrédibiliser l'Église catholique auprès de la population, et de faire croire qu'il y a un problème "systémique" général au sein de l'Église, qu'il faudrait donc réformer.

BFM TV comme tous les mass-média, ont repris sans le commenter le nombre non factuels de 330 000 victimes d'abus sexuels, une propagande visant à condamner sans appel l'Église catholique.

Ce nombre très impressionnant intimide, et c'est normal, il a pour but de laisser l'Église sans réaction et sous le choc : face à l'ampleur des dégâts, elle ne peut que reconnaître sa culpabilité. Il s'agit de faire croire que le problème est tellement vaste qu'il ne peut être traité que par une entité extérieure, alors que cela fait près de 20 ans qu'il n'y a quasiment plus de cas d'abus sexuels dans l'institution catholique en France. 
Traiter ce problème "systémique", c'est justement ce que propose la CIASE.

Le rapport stipule que "il est très probable que la responsabilité de l'Église puisse se trouver engagée du fait d'autrui, sur le fondement de la responsabilité des commettants du fait de leur préposés.
En présence d’une faute commise par un adulte pleinement autonome, il n’est certes pas naturel de rechercher la responsabilité d’autrui. Dans le champ du présent rapport, la dette de responsabilité pèse d’abord sur l’auteur des violences sexuelles. Toutefois, force est de constater le rôle déterminant que joue dans ce crime ou ce délit la relation spéciale qui existe entre l’auteur des violences et l’Église. En pratique, celle-ci exerce une forme d’autorité sur les auteurs. Les évêques confèrent aux prêtres le sacrement de l’ordre, avec les pouvoirs qui lui sont attachés en particulier en matière sacramentelle. Comme les supérieurs religieux, ils fournissent, par les missions qu’ils attribuent, notamment la mise en contact avec des enfants, certains des moyens de l’agression."
p(395)
Un professeur qui commet un acte pédophile avec un enfant, engage-t-il la responsabilité de son supérieur directeur de l'école ? Non ? Alors pourquoi serait-ce le cas pour l'Église catholique ? Le rapport cherche à montrer que l'agression contre les enfants par des prêtres est intrinsèquement lié à la structure dogmatique et autoritaire de l'Église. Il s'agit là d'une attaque directe contre la tradition apostolique et romaine de cette institution deux fois millénaire.

"La commission, s’appuyant sur les témoignages reçus, s’est aussi attachée à identifier ce qui, dans les textes issus de la Tradition de l’Église, comme le Catéchisme de l’Église catholique, pouvait avoir malheureusement entretenu ce terreau favorable : l’insuffisante attention aux atteintes aux personnes, derrière les « offenses à la chasteté », ou la vision excessivement taboue de la sexualité."
(p42)

L'Église catholique interdit tout abus sur les enfants, ni le dogme, ni le Catéchisme de l’Église catholique n'ont à être questionnés, ils sont très clairs. Ceux qui ne le respectent pas doivent être condamnés et ne sont plus dignes de représenter la Parole de Dieu. 

"Recommandation n°4 :
-Identifier les exigences éthiques du célibat consacré au regard, notamment, de la réprésentation du prêtre et du risque qui consisterait à lui conférer une position héroïque ou de domination"
-évaluer, pour l’Église en France, les perspectives ouvertes par l’ensemble des réflexions du Synode d’Amazonie, en particulier la demande que « ad experimentum, […] soient ordonnés prêtres des hommes mariés qui remplissent les conditions que Saint Paul demande aux pasteurs dans la Première Lettre à Timothée".

(p324)

On voit en fait que le véritable but de la commission est de transformer le dogme de l'Église catholique, de près de 2000 ans d'existence, afin de l'adapter au monde moderne, notamment en matière de célibat des prêtres (alors que 93% des acte pédophiles sont commis par des hommes mariés). C'est précisément ce que la franc-maçonnerie s'acharne à faire depuis trois siècles !
Or, ce n'est pas à l'Église de s'adapter au monde moderne en fonction des lois des hommes qui changent au gré des gouvernements successifs au pouvoir. Car l'Église catholique apostolique et romaine n'est pas de ce monde, comme le rappelle le Christ :
"Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde."
Jean 8:23
"Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point."
Matthieu 24:35

Brandissant le nombre miracle de 330 000 basé sur du vent, le franc-maçon Jean-Marc Sauvé et la CIASE réclament réparation p(44):
"L’Église doit reconnaître les faits et engager des démarches de réparation inspirées des pistes de travail de la CORREF et de l’initiative prise par l’évêque de Luçon. Elle doit endosser une responsabilité à caractère à la fois individuel et systémique. Des mesures de justice restaurative doivent s’inscrire dans la procédure pénale. Le délai de prescription ne doit pas être allongé. L’Église doit mettre en place une procédure de reconnaissance des violences commises, même prescrites, et indemniser les préjudices subis. La gouvernance de l’Église doit se réorganiser pour être davantage pluraliste et réguler les risques d’abus de pouvoir."

Il est bien entendu hors de question de nier qu'il y ait eu des violence sexuelles, voire avec la complicité de certains prélats, mais ces ecclésiastiques complices et criminels ne constituent qu'une infime minorité sur les 70 dernières années.
Cette monumentale manipulation des nombres d'abus sexuels dans le but d'en faire une généralisation est sans éléments factuels, et ne peut donc donner lieu à une condamnation de l'ensemble de l'institution.
Il faut également rappeler que la majorité des cas d'abus sexuels décelés datent des années 1960-70, période où les acteurs de la société de libération des moeurs militaient dans les média de gauche (Libération, Le Monde, etc...) pour la légalisation de la pédophilie, dans le but d'épanouir sexuellement l'enfant et l'extraire de la famille traditionnelle catholique. Une propagande qui s'est révélée dramatique pour des milliers d'enfants issus de tous milieux, scolaire, familial, sportif ou associatif, avec une porosité qui n'a évidemment pas épargnée l'Église. Or aucun rapport similaire n'a été commandé sur les abus sexuels dans ces milieux.
Cela est même d'ailleurs reconnu dans le rapport de la CIASE :
"Les violences sexuelles survenues dans le cercle familial et les institutions ont représenté un fléau social majeur puisqu’elles ont touché pendant leur minorité près de 3,7 millions de personnes majeures vivant aujourd’hui en France." (p312)
"Mais il y a eu, de manière générale, une forme de faillite de l’autorité, qu’elle soit ecclésiale, scolaire, éducative, encadrante ou parentale. Là où elle devait protéger, elle s’est révélée absente, défectueuse, voire directement impliquée dans des mauvais traitements. L’autorité a trop souvent trahi sa mission et la confiance placée en elle. Sa défaillance est aussi celle de la société dans son ensemble qui n’a, le plus souvent, pas voulu voir ou savoir ce qu’un minimum de discernement aurait dû mettre à jour." (p313)

Mais seule l'Église catholique a eu droit à un procès et à un lynchage médiatique en règle !

Reste à prier pour la venue de temps meilleurs, comme nous le fait espérer Jésus :
"Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle."
Matthieu 16:18

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