C'est l'alliance de l'ordre, la compétition, la mise en valeur de la perfection, du Beau et de l'esthétique, issus de la société et de la philosophie gréco-romaine équilibrée par la recherche de la vérité et de la justice chrétienne, l'humilité et la miséricorde, qui a progressivement donné naissance à la civilisation européenne.
La littérature, l'architecture et les arts retranscrivent comme dans un livre ouvert sur le Monde, les composantes de cette représentation sociétale.
Statue grecque antique - Esthétique, recherche de la beauté, retranscription de la Nature
"Le Discobole" - Reproduction romaine d'une statue antique grecque. Compétition, élitisme, esthétique, recherche de la perfection, aller toujours plus loin pour se dépasser.
"L'Agneau mystique" - polyptyque peint sur bois par les Frères Van Eyck - cathédrale Saint-Bavon à Gand, en Belgique (1432)
Détail du polyptyque des frères Van Eyck, symbolisant la Trinité : au centre Dieu, à gauche La Vierge Marie, à droite Jean le Baptiste. Austérité, humilité, ordre cosmique et sagesse devant la grandeur du Divin.
Statue équestre de Jeanne d'Arc, place des Pyramides à Paris. Fierté et puissance au service de la Foi, la justice et la Vérité.
"La laitière" - Johannes Vermeer (1658) - Jeu d'ombres et de lumière pour faire ressortir la réalité des détails, travail minutieux des plis des tissus de vêtements, toujours dans le but de rendre compte de la beauté de la Nature et du réel.
Statue de Sainte Geneviève au jardin du Luxembourg, Patronne de Paris - Sagesse et sérénité.
Fontaine place Saint-Michel à Paris. Le Bien (Saint-Michel) terrassant le Mal (Satan) dans un épisode de l'Apocalypse. Une représentation de l'ordre cosmique.
Mais depuis la nuit des temps, plane toujours dans l'ombre la main de Satan, la volonté de s'affranchir de la puissance divine, le désir de se libérer de tout dogme et de toute fonction normative.
Cette recherche est inhérente à l'homme, Dieu lui ayant attribué le libre-arbitre, l'intelligence et le questionnement de soi, sa face cachée surgit dans le Péché Originel, qui a fait sortir l'homme et la femme du jardin d'Eden, par la prétention de pouvoir déchiffrer l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal.
Les révolution sociales et politiques guidées par une poignée d'idéalistes ont représenté de tout temps cette volonté de rébellion contre l'ordre établi, faire table rase du passé pour construire l'homme nouveau qui échapperait ainsi à la domination Divine.
Par le subjectivisme et le relativisme, l'homme se réserve ainsi le droit de prétendre qu'il n'y a plus d'ordre cosmique, et définir ce qui est Bien ou Mal.
On connaît dans le domaine politique les grandes révolutions de 1789 (révolution française), 1917 (révolution bolchevique), 1966 (révolution culturelle chinoise) ou 1975 (khmers rouge cambodgiens) et leurs conséquences qui ont bouleversé l'état du Monde, provoquant la mort de millions de femmes, enfants, vieillards par la persécution, la torture, la famine dans des camps de concentrations, en prétendant vouloir créer le Paradis sur Terre.
Mais beaucoup moins la révolution silencieuse culturelle qui s'est opérée dans les arts, dont le rôle est non moins conséquent voire plus destructeur que les révoltes armées médiatiques et bruyantes.
De la volonté de déconstruire la civilisation européenne, et de s'affranchir de tout critère ou standard hérité du passé, considérés comme des oppressions, émergera le mouvement artistique original des « arts incohérents ».
Ses adeptes s’amusaient à peindre n’importe quoi et à déclamer que c’était une œuvre d’art.
Le monochrome noir de 1882 de Paul Bilhaud faisait rire tout le monde avec des titres comme : « combat de nègres pendant la nuit », le blanc : « Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige ».
En 1884, Alphonse Allais présentera un morceau d’étoffe rouge : « Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer rouge »
Eugène Bataille fera une Mona Lisa fumant une pipe en 1887, bien avant que Marcel Duchamp, un des pères de l'art contemporain n’exploite le tableau en « ready-made », son fameux LHOOQ (un calembour typique des arts incohérents).
"La Joconde fumant la pipe" - exposition des Arts Incohérents de 1883 - Eugène Bataille (dit Sapek)
Le courant dadaïste, mené par des intellectuels du début du XXème siècle, reprend les idées des "arts incohérents" mais en y expurgeant ce qui faisait son attrait principal, l'humour, pour le remplacer par l'esprit politique moderne et progressiste révolutionnaire, dans le but de bouleverser les codes, renverser les principes et critères établis depuis deux millénaires par la civilisation helléno-chrétienne européenne qui doivent être déconstruits, retournés.
L'art contemporain est donc le pendant artistique des idéologies révolutionnaires, visant à détruire les fondements de la civilisation européenne, en faisant table rase de l'héritage culturel et technique hérité d'un savoir-faire millénaire, du travail minutieux qu'il faut à un artiste pour produire une oeuvre d'art, la recherche des matériaux nobles pour une sculpture, les tons des peintures pour une aquarelle, pour un seul but : la quête de la Beauté de la création Divine.
La précision méticuleuse du détail, que l'on peut observer chez tous les grands maîtres tels Le Caravage, Rubens, Rembrandt ou Vélasquez, qui donne un ton spectaculaire à ces œuvres, n'existe pas dans l'art contemporain : tout y est grossier, difforme : la précision, la finesse, la technique, les canons de beauté y sont volontairement exclus.
"Fontaine" (1917), l'urinoir renversé de Marcel Duchamp, un des fondateurs du mouvement dadaïste. Un objet de la vie courante, exposé et assimilé à une œuvre d'art.
"Vertical-Horizontal Composition", Sophie Taeuber-Arp (1916). Des carreaux de couleurs diverses juxtaposés les uns près des autres. Un enfant de six ans pourrait composer à peu de choses près la même "œuvre".
Sculptures d'êtres difformes dans le RER Châtelet-les-Halles à Paris. On ne distingue pas si ce sont des humains, des femmes, ou des hommes. Il n'y a plus là de quoi s'identifier à l'ordre du Monde, ni aucune identité ethnique car tout est subjectif.
La liberté se doit de briser tous les tabous de l'Ancien Monde, et révéler l'esprit de Satan dans tout ce qu'il propose de plus abject dans son projet pour s'opposer à Dieu par la provocation en tous genres : exhibitionnisme sexuel, scatologie, inceste, pédophilie, humiliation, laideur, torture.
En 1961, "l'artiste" Piero Manzoni a défecqué dans 90 boîtes de conserve qu'il a exposées et mis en vente sous le titre "merde d'artiste". En 2007, la "Tate art gallery" de Londres faisait une « bonne affaire » en payant 30 000 dollars pour obtenir un des 90 exemplaires. La même année à Milan, une autre boîte était vendue 108 000 dollars. Aujourd’hui, les pots de merde de Manzoni s’évaluent à près de 300 000 dollars. Un des sommets de provocation pour déconstruire l'art.
Paul McCarthy expose "Complex pile", une merde géante gonflable dans un parc de Hong-Kong
Milo Moiré, exhibitionniste qui profite de sa notoriété et ses "performances" publiques pour vendre ses charmes contre espèces sonnantes et trébuchantes sur les réseaux sociaux, construit ses toiles en se promenant nue dessus, glisse des oeufs de poule dans son vagin, qu'elle "libère" lorsqu'elle passe sur la toile, créant ainsi son œuvre. L'artiste ici en démonstration à la foire d’art contemporain de Cologne, en Allemagne, le 12 avril 2014.
La grande "œuvre" de l'artiste d'art contemporain mondialement célèbre Jeff Koons, la série "Made in Heaven", dans laquelle il s'exhibe avec l'actrice porno italienne la Cicciolina, a été vendue plusieurs millions de dollars. À vous de juger sur pièces.
Jeff Koons a également eu l'autorisation d'exposer au château de Versailles ses chiens en acier inoxydable ("Balloon Dog"), ressemblant à des ballons gonflables de foire, véritable insulte aux magnifiques pièces de collection du patrimoine français qui s'y trouvent.
Le 13 novembre 2013, "Balloon Dog" s'est vendue 58,4 millions de dollars chez Christie's, à New York.
Toujours dans le désir de provoquer, on pouvait admirer le "vagin de la reine", de l'"artiste" Anish Kapoor à Versailles, basé sur la perversion et la provocation, un bon moyen pour attirer la curiosité et l'argent des mécènes.
Le plug anal gonflable de Paul McCarthy a défiguré la place Vendôme à Paris pendant l'automne 2014.
L'artiste d'art contemporain Joep van Lieshout expose à travers le Monde, l'exhibitionnisme sexuel, des scènes de tortures macabres, perverses et morbides.
L'œuvre de Dieu est ici renversée. En ayant écarté Dieu de son chemin, le Diable permet à l'homme de s'affranchir de toutes les limites, en s'octroyant tous les droits, et laisser libre cours au Péché Originel.
Se libérer de toute convention et de tous les tabous, implique nécessairement de s'attaquer aux enfants, les mettre en scène dans des cérémonies rituelles sataniques et pornographiques avec des adultes et des monstres, comme on peut le voir dans les expositions des "artistes" d'art contemporain allemands Stu Mead et Reinhard Scheibner, montrées à la "Pop Life" de Londres en 2009 ou à celle de Marseille en 2015.
Cette émancipation promise, s'inscrit dans la ligne progressiste visant à libérer sexuellement l'enfant emprisonné dans le carcan de la famille catholique traditionnelle, et les tentatives par la gauche de légaliser la pédophilie dans les années 1970, avec comme figure de proue l'emblématique Daniel Cohn-Bendit.
Exposition pédophile d'art contemporain au mois d’août 2015 à la Friche Belle-de-Mai, à Marseille, subventionnée officiellement par l'État français (la région PACA a donné 455 000 euros, l'Union Européenne, Département des Bouches-du-Rhône).
A noter que des élus de partis politique de gauche, comme le PCF ou EELV, ont soutenu publiquement cette exposition pédophile.
L'art classique européen est également attaqué de front par une nouvelle forme de marxisme prônant la déconstruction de la civilisation européenne, principalement issue de l'école de Francfort en Allemagne du début du XXème siècle, puis de la "French Theory" en France, et exportée dans les universités américaines, où elle a fleuri sous la forme d'un marxisme culturel, non plus la lutte des classes, le prolétariat contre la bourgeoisie capitaliste, mais la lutte des races.
D'après les marxistes culturels, la race blanche dominante humilie et méprise en permanence les minorité ethniques (noirs, arabes, musulmans, femmes, LGBT, etc...), ce qui est désigné par "racisme systémique".
Sous la bannière idéologique de différentes organisations comme "Black Lives Matter" aux USA, ou encore la LDNA, le CRAN, le collectif Mwasi, le NPA, les Indigènes de la République, SOS Racisme,... en France, ces militants veulent détruire toute forme de domination de la race blanche, donc tout ce qui s'apparente de près ou de loin à la culture classique artistique berceau de la civilisation européenne.
Les œuvres d'art contemporain doivent donc s'adapter au marxisme culturel, ne plus rien évoquer ce qui pourrait rappeler le passé civilisationnel européen.
Les œuvres d'art contemporain universelles et cosmopolites, présentent rarement un visage humain, il est en effet inenvisageable de s'identifier à une ethnie particulière, métissage et melting-pot multiculturel oblige.
"Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."
Matthieu 6:24
Matthieu 6:24
Une centaine de militants "Black Lives Matter" abattent la statue du missionnaire catholique Saint Junípero Serra, dans le Golden Gate Park de San Francisco aux USA, le 19 juin 2020. Tout ce qui rappelle l'ordre créé par l'homme Blanc, doit cesser d'exister.
La statue de Winston Churchill à Londres, chef du gouvernement britannique pendant la seconde guerre mondiale ayant résisté avec succès à l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler, vandalisée le 7 juin 2020 par des militants "Black Lives Matter".
Plusieurs statues de Christophe Colomb décapitées, ou quand les Américains sabordent eux-même leur propre civilisation.
Vont-ils retourner à l'état sauvage ?
Ce mouvement dévastateur, très important au USA, qui touche tous les domaines culturels, le cinéma hollywoodien entreprend actuellement une purge des acteurs, producteurs de race blanche pour les remplacer par des Noirs, prend également de l'ampleur en France, en particulier dû à la présence d'une forte communauté d'origine africaine qui s'est accrue ces trente dernières années, revendicatrice de son identité ethnique.
L'art contemporain, couplé à l'idéologie marxiste culturelle, va-t-il sonner le glas de la civilisation européenne ?
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