ORIGINE DE LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION
La théorie de l'évolution est une conséquence naturelle du Péché Originel, matérialisée dans la Bible par le serpent incitant l'homme à la convoitise et à la puissance.
C'est le refus de reconnaître son Créateur, c'est le pouvoir de l'homme sans limites, prétendant se gouverner et gouverner le Monde seul. C'est donc une tentative sournoise d'éradiquer Dieu de la vie humaine, de manière pseudo-scientifique, en prétendant que la création de la vie est purement naturaliste, donc sans intervention divine.
La théorie de l'évolution n'est pas récente, puisqu'elle était déjà en vogue chez les orientalistes monistes et les philosophes de la Grèce antique (voir première vidéo de Julien Perreault ci-dessus).
Au XVIIIème siècle, les franc-maçons ont été parmi les premiers à prétendre que l’homme venait du singe (le grand-père de Darwin, le franc-maçon Erasmus Darwin ainsi que tant d’autres) sans preuves expérimentales, dans le but de décrédibiliser le christianisme et la Création divine pendant une époque pré-révolutionnaire, ce qui a permis d'asseoir les idéologies progressistes en écartant Dieu.
L'humanisme de la Kabbale repris par les philosophes des Lumières va permettre la construction de théories idéologiques orientées afin de guider l'homme vers le progrès, sans aucune autorité éthique ou morale venant de Dieu : socialisme, marxisme, communisme, trotskisme, léninisme, national-socialisme, stalinisme, maoïsme, etc... censées améliorer en permanence l'humanité, mais malheureusement à l'origine de dizaines de millions de morts en camps de concentration pendant le XXème siècle.
Ce "progrès" constant de la société en mouvement permanent, s'est projeté dans la théorie de l'évolution de Darwin pour le monde biologique.
Pour les évolutionnistes, les espèces, les êtres vivants n'existent pas par eux-mêmes, seul est le devenir, une perpétuelle évolution de créatures informes vers le progrès, ayant pour origine un panthéisme moniste, où tout est engendré par la nature en mouvement éternel, par la sélection et la compétition : le plus fort physiquement plus adapté à son environnement remplace le plus faible. Une négation de la Grâce Divine, et de la finalité de l'homme, créature faite à l'image de Dieu.
"Ces malheureux sauvages ont la taille rabougrie, le visage hideux, couvert de peinture blanche, la peau sale et graisseuse, les cheveux mêlés, la voix discordante et les gestes violents. Quand on voit ces hommes, c'est à peine si l'on peut croire que ce soient des créatures humaines. On se demande souvent quelles jouissances peut procurer la vie à quelques-uns des animaux inférieurs; on pourrait se faire la même question, et avec beaucoup plus de raison, relativement à ces sauvages."
Charles Darwin - "Voyage d'un naturaliste autour du monde"
L'ÉVOLUTION, THÉORIE EN CONFLIT AVEC LA SCIENCE ET LA RAISON
En se basant sur l'expérience et la raison, on constate que la théorie de l'évolution défie toute logique :
- On constate en effet que la Création ne va pas en se complexifiant, au contraire, puisque le désordre augmente dans l'univers. Il y a de moins en moins d'espèces sur Terre.
- la théorie de l'évolution prévoit implicitement qu'un nuage de gaz composé de molécules diverses qu'on laisserait naturellement évoluer pendant des millions d'années, engendrerait à terme des tomates, des cerisiers, des baleines, des diplodocus, des panthères, des perroquets, des ours et des hommes, ce qui est difficilement conciliable avec les lois de la thermodynamique actuelle, l'augmentation de l'entropie et donc du désordre dans l'univers croissant avec la flèche du temps.
- la négation du libre-arbitre de l'homme. Le libre-arbitre signifierait que l'homme a une conscience et une volonté propre qui échapperaient aux lois de la nature, donc surnaturelles. Ce que les évolutionnistes ne peuvent admettre, puisque l'homme n'est qu'un rouage du mécanisme de l'évolution naturelle. En conséquence, l'homme n'est plus responsable de ses actes. Il ne pourrait par exemple à terme être jugé pour des crimes ou malveillances. Or, on constate effectivement que de plus en plus de multirécidivistes condamnés des dizaines de fois pour agressions ou viols se retrouvent libres assez rapidement, ce qui constitue un délitement de nos sociétés.
- les fossiles polystrates, notamment des arbres, se retrouvent traversant des strates du sol censées créées sur des millions d'années, ce qui est techniquement inexplicable. L'éruption du volcan de Saint Helens en 1980 aux USA, a montré que des strates peuvent se former très rapidement (en l'espace de deux ans), et que les couches de strates n'ont pas forcément l'âge qu'on veut leur attribuer lorsque l'on y découvre des fossiles.
Analyse du docteur en biologie Brad Harrub, de multiples exemples de fossiles polystrates qui ne pourraient exister dans des couches de strates censées s'être formées sur des millions d'années, observables à travers le Monde.
Il n'y aurait donc pas de finalité dans la nature, le hasard et la nécessité seraient seules causes de l'existence des plantes, des animaux et des hommes, des maillons faisant partie d'un improbable mécanisme, voué à disparaître lors de leur prochaine mutation vers autre chose (qui aura lieu quand ? Les évolutionnistes ne donnent pas d'explications, ni de réponses).
Le biologiste moléculaire Douglas Axe explique pourquoi la théorie de l'évolution est incohérente avec la science
Pour comprendre l'absurdité de ce raisonnement, par analogie, on peut analyser la construction d'une charrette à partir d'un manuel d'instructions recopié de générations en générations pendant des siècles. Les ingénieurs fabriqueront des roues en bois de la charrette plus ou moins grandes, la couleur du plateau sera plus ou moins claire en fonction des pigments de couleur disponibles à l'époque de la construction, le bras sera plus ou moins grand en fonction des erreurs de copies de sa dimension, etc... Mais au bout de millions d'années, pour les créationnistes, le résultat sera toujours une charrette, plus ou moins opérationnelle, ce qui est le bon sens même. Les évolutionnistes prétendent que à force de recopie et grâce à l'intervention subreptice du hasard et de la sélection, on n'aura plus une charrette, mais une voiture, un train, un avion, voire même une navette spatiale !
Par les mécanismes de réplication de l'ADN et de son ARN et la copie et multiplication des cellules de l'organisme, serait-il possible qu'un couple type de limaces, après des millions d'années d'évolution, puisse par ses espèces intermédiaires, donner naissance à un ours ? Où sont les fossiles intermédiaires ?
De même, pensez-vous qu'une charrette, par la seule copie de son manuel d'instructions sur des millions d'années, puisse mener, grâce au hasard et aux erreurs de recopie du manuel, à la construction d'une Bentley par les ingénieurs ?
Pour saper toute contestation de cette doctrine, on manipule le vocabulaire et la sémantique, en jouant par exemple sur le sens des mots "espèce", "évolution", "singe", etc... Ce qu'avait décrit George Orwell dans son livre d'anticipation "1984" avec la novlangue.
L'homme ferait partie de la famille des "grands singes". Ce qui introduit dans les masses que l'homme est une variété de singe, et inhibe ainsi de manière inconsciente toute volonté de contestation de cette affirmation, pourtant un pur argument d'autorité.
En utilisant ce concept nominaliste pour brouiller les pistes, les évolutionnistes détachent les mots de leur véritable signification, les coupant ainsi de la réalité pour sombrer dans l'irrationnel. Un singe n'est pas un singe, et un homme n'est pas un homme, ils sont interpénétrés dans la chaîne du progrès perpétuel de l'évolution, ils n'existent pas en tant qu'êtres finaux, ils restent des formes en devenir dans la chaîne du temps.
Sauriez-vous, comme un enfant de quatre ans, différencier sur ces photos l'homme du singe ? Pas simple pour les évolutionnistes !
On se souvient de l'endoctrinement des masses, dans nos écoles, dans nos manuels de biologie, dans les documentaires, les films à la télévision, pour nous faire admettre que le squelette Lucy découvert en Afrique par le paléontologue Yves Coppens en 1974, était le chaînon manquant entre le singe et l"homme. Hourra, on avait enfin la réponse à l'évolution !
Yves Coppens a fini par reconnaître quelques décennies plus tard, que après de longues recherches, qu'il avait "envie de prendre des distances avec tout ça. Elle (Lucy) est installée dans ce rôle de maman de l’humanité et ça lui va bien mais je ne crois pas du tout qu’elle soit une vraie ancêtre de l’homme."
L'évolution de Darwin, ou la ridicule et fantasque histoire des fossiles humains préhistoriques
Les évolutionnistes, aveuglés par l'idéologie, oublient intentionnellement de préciser que ce que l'on observe, ce n'est pas l'évolution entre les espèces, mais des fossiles, que l'on interprète selon la libre fantaisie des découvreurs. Yves Coppens a simplement pour un temps eu un éclair de lucidité en remettant les pieds sur Terre.
Une dent plus carrée que celle découverte dans la strate sédimentaire inférieure ? Pardieu ! C'est un ancêtre de l'homme ! Les évolutionnistes prétendent que le squelette de Lucy est le maillon manquant entre l'homme et le singe, à l'aide de l'analyse de quelques os.
La mâchoire ou les dents d'un chihuahua et de celles d'un dogue allemand sont très différentes, même s'ils appartiennent à l'espèce des chiens. Leur découverte dans des couches fossilisées différentes, permet-il pour autant de conclure que ces variétés sont séparées de millions d'années par l'évolution ?
Les théoriciens de l'évolution trouvent toujours des arguments philosophiques pour tenter de distordre la réalité de ce qu'ils découvrent pour la conformer à leur théorie.
Le scientifique évolutionniste qui doute de tout, est pourtant complètement aliéné par la vérité dogmatique et incontestable de la théorie de l'évolution, enchaîné dans un corps doctrinal qu'il ne peut et ne veut remettre en question, car c'est tout son monde qui sombrerait. Les idéologues évolutionnistes affirment donc de manière péremptoire la victoire du matérialisme et du naturalisme contre Dieu.
Leur conception est condamnée à être enfermée dans un monde étriqué purement mécaniste et illusoire, une nouvelle religion matérialiste :
"Dans le schéma de pensée évolutionniste, il n'y a plus besoin, et il n'y a plus de place pour le surnaturel. La Terre n'a pas été créée, elle a évolué. De même pour les animaux ou les plantes qui la peuplent, y compris nous les humains, esprits et âmes, aussi bien cerveaux que corps, il en va de même pour la religion.
Finalement, la vision évolutionniste nous permet de discerner, même incomplètement, les grandes lignes de la nouvelle religion qui, nous pouvons en être sûrs, apparaîtra pour servir les besoins de la nouvelle ère."
Julian Huxley - discours de célébration du centenaire de la publication "de l'origine des espèces" de Charles Darwin en novembre 1959 à Chicago
Ce qui représente véritablement une pure folie, irrationnelle :
"Le fou n'est pas l'homme qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu excepté la raison."
G.K. Chesterton - "Orthodoxie"
"Un thomiste est un esprit libre, cette liberté ne consiste assurément pas à n'avoir ni Dieu ni maître, mais plutôt à n'avoir d'autre maître que Dieu, qui affranchit de tous les autres. Car Dieu est la seule protection des hommes contre les tyrannies de l'homme."
Étienne Gilson - "Le philosophe et la théologie"
"Sous l'emprise de l'idéologie moderne, l'humanité n'a plus accès à la clé de son existence. l'incarnation de Dieu en Jésus Christ, et elle erre sans fin, perdue entre ciel et terre. Elle oscille entre un orgueil délirant et l'abjuration de toute grandeur. Elle se prend pour Dieu, et se trouve ravalée au rang de marchandise. Elle prétend dépasser la nature et finit par imiter les bêtes. Elle proclame sa liberté absolue et se précipite sous le joug de faux dieux tyranniques. Abandonnée à la contemplation de son propre vide, elle est prise de vertige et cherche bientôt le secours dans l'esclavage."
Catholix reloaded - Frédéric Guillaud
LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION : UNE UTOPIE IRRÉALISABLE
L'utopie évolutionniste, c'est une vérité que l'on n'a pas le droit de contester, non prouvée dans les faits, elle est toujours remise à demain.
- on n'a jamais observé expérimentalement des mouches devenir autre chose que des mouches, malgré les milliers d'essais faits en laboratoire. Des caractères existants ou latents s'expriment ou pas et déterminent la variété de l'espèce, mais ne changent pas l'espèce.
- on n'a jamais observé l'apparition d'un nouvel organe dans une espèce
- on n'a jamais observé une complexification d'un organisme par mutation pour obtenir une nouvelle fonctionnalité
- on ne comprend pas l'interdépendance des organes très différents pour faire fonctionner un organisme de manière complètement harmonieuse. Si un seul de ces organes est touché, plus rien ne fonctionne. Une évolution lente ne peut expliquer ce phénomène. Comment cela peut-il être envisageable ?
- on n'a jamais observé les milliards d'espèces intermédiaires pour que l'évolution du microbe à l'homme puisse avoir lieu, où sont-ils ?
- on n'a jamais observé l'apparition de système biologique complexes, puisque contraire même aux principes élémentaires de la physique (augmentation de l'entropie)
- on n'a jamais expliqué l'apparition brutale dans les couches fossilisés d'espèces très diversifiées (explosion cambrienne), totalement contraire à l'évolution lente
- on n'a jamais expliqué l'émergence de la vie à partir de la matière inerte, aucune réponse à ce mystère, mais tout cela est chaque fois remis à demain.
Théorie de l'évolution de Darwin : toutes les espèces proviennent d'une même origine, le même organisme, LUCA, qui aurait vécu il y a 3 ou 4 milliards d'années, ce qui revient à dire que votre arrière-arrière... grand-mère était une limace ou une espèce de batracien. Non conciliable avec ce qui est observé et expérimenté. Bien sûr tout cela est purement spéculatif.
Evolution chez les créationnistes : les espèces créées ont une marge de variétés cloisonnées dans leur structure et génome. Les espèces définies et cloisonnées peuvent varier pour s'adapter à l'environnement, au climat, à la prédation, etc...) par la manifestation ou l'inhibition de gènes dans le génotype. Cette description correspond à ce qui est actuellement observé expérimentalement en génétique et biologie de la vie (expériences sur les mouches, moustiques, lézards, pinsons, papillons, etc...).
LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION NE PEUT ÊTRE CONTESTÉE, SOCLE DE LA SOCIÉTÉ MATÉRIALISTE SANS DIEU
Face aux échecs de plus en plus criant de la théorie de l'évolution, les évolutionnistes se radicalisent et deviennent de plus en plus intolérant face à leurs confrères qui oseraient contester la théorie. Qualifiés "d'obscurantistes", voulant "retourner vers le Moyen-âge", ces derniers préfèrent jouer profil bas, pour éviter d'être ostracisés, voire tout simplement renvoyés.
La théorie de l'évolution est le pilier de la société matérialiste, et c'est pour cela qu'elle ne peut être contestée. Ce n'est pas de la science, puisque les faits ne confirment pas ce qui serait attendu expérimentalement, mais de l'idéologie.
Si la théorie de l'évolution s'écroule, c'est tout le paradigme de la société matérialiste sans Dieu qui en serait bouleversé, ses lois libertariennes pourraient être remises en cause.
Cet extrait d'un article du journal progressiste "Le Monde" décrit très bien le dilemme :
"Cette influence croissante des idées créationnistes ne serait pas si grave si elle n'avait pas de répercussions politiques, remarque Olivier Boisseau. Mais dès lors qu'on fait accepter, d'une façon prétendument scientifique, l'existence d'un concepteur à l'origine du monde, il devient facile d'appuyer des positions législatives très conservatrices, et de faire admettre certains comportements - l'homosexualité, la contraception, l'avortement - comme déviants." Sous ses aspects théoriques, le créationnisme constitue bel et bien un enjeu de société. Et plus encore lorsque celle-ci est en mal de repères. Car les tenants du "dessein intelligent" profitent avant tout d'une confusion des légitimités."
L'apport de la théorie de l'évolution à la science est nulle, mise à part des algorithmes informatiques pour des simulations virtuelles.
De milliers de scientifiques étudient tous les jours la biologie moléculaire et la génétique très sérieusement et rigoureusement sans se préoccuper des origines, ni de la théorie pseudo-scientifique de l'évolution, qui est incapable de rendre compte du réel. D'ailleurs aucun pris Nobel n'a jamais été attribué à un évolutionniste.
Pour conclure, je laisse la parole à un physicien atomiste :
"Il est pour moi, physicien, absurde de penser que l'univers se soit fait par hasard [...] Je ne conçois pas le monde sans un créateur donc un Dieu. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d'intelligence que l'univers matérialiste n'a pas de sens [...] Je ne peux croire, pour parler net, que le hasard et la nécessité soient les seuls responsables de l'évolution. Des cosmonautes qui découvriraient, sur la face cachée de la lune, une usine automatique d'aluminium en plein fonctionnement n'arriveraient pas à se persuader que cette usine s'est trouvée constituée par le seul jeu fortuit des réactions physico-chimiques entre les différents éléments présents sur la surface de notre satellite. Ils se croiraient plutôt victimes d'une hallucination.
Or, la moindre bactérie est une usine physico-chimique bien plus complexe et d'une organisation bien plus ingénieuse qu'une usine automatique d'aluminium."
Alfred Kastler - prix Nobel de Physique - "Cette étrange matière" (1976)
source :
Michael J. Behe - "La boîte noire de Darwin - l'Intelligent design"
Olivier Nguyen - "Stabilité des espèces"
Arthur Demongeot - "Le darwinisme tient-il debout ?"
G.K. Chesterton - "Orthodoxie"
G.K. Chesterton - "L'homme éternel"
Frédéric Guillaud - "Catholix reloaded"
Étienne Gilson - "Le philosophe et la théologie"
Étienne Gilson - "Introduction à la philosophie chrétienne"
Étienne Gilson - "L'athéisme difficile"