Le marxisme économique original fondé par Karl Marx, c'est-à-dire la théorisation de la lutte des classes opposant le prolétariat ouvrier contre la domination oppressante de la bourgeoisie contrôlant les média, les banques, les industries et l'argent, a échoué à controler l'Europe Occidentale au début du XXème siècle. On constate dans les faits que les masses prolétariennes n'adhèrent pas à la révolution marxiste.
Pour une nouvelle génération d'idéologues du début du XXème siècle, tels Antonio Gramsci, cet échec a pour cause le manque d'une dimension culturelle à cette révolution, il faut donc investir les média et tous les milieux culturels pour imposer une "hégémonie culturelle" afin que les masses adhèrent d'elles-mêmes au mouvement révolutionnaire, non plus par la lutte des classes, mais par l’opposition entre oppresseurs et oppressés.
Cette hégémonie internationaliste marxiste a été finalisée en grand partie dans des clubs, des sociétés en Allemagne, en Italie dans les années 1930, dont l'institution la plus éminente fut l'école de Francfort. Les thèses de Gramsci avec d'autres idéologues marxistes tels que Georg Lukacs, Wilhelm Reich, Erich Fromm, Herbert Marcuse, Theodor Adorno, Max Horkheimer, puis plus tard Betty Friedan, Angela Davis, etc... vont aider à construire l'idéologie du marxisme culturel, en particulier aux USA, avec son aspect libéral-libertaire, qui sera diffusé ensuite à partir de mai 1968 en France et en Europe.
Cette nouvelle révolution ne pourra s'imposer que par la promotion de l'égalitarisme et la liberté individuelle contre la toute puissance de l'homme Blanc, oppresseur colonialiste des minorités ethniques, des Musulmans, des Arabes, des Noirs, des femmes, des gays, des lesbiennes et autres transgenres. L'objectif est donc d'infiltrer toutes les institutions politiques et médiatiques afin de déconstruire la civilisation européenne : anéantir le christianisme, la famille, la hiérarchie, le patriarcat, la nation, l'armée, la police, l'élite culturelle, le mérite scolaire, l'architecture, la peinture, la littérature.
Après la deuxième guerre mondiale, les idéologues de l'école de Francfort émigrés aux USA diffuseront en masse le marxisme culturel dans les plus grandes universités américaines, (féminisme et féminisation de la société pour affaiblir l'Occident, condamnation de l'homme Blanc, théorie du genre, promotion de l'Islam, déconstruction de la littérature européenne, promotion de l'athéisme et de l'art contemporain, déformation et occultation de l'Histoire de l'Europe, discrimination positive, endoctrinement par le divertissement, etc...).
On peut citer par exemple dans les années 1960 les militants marxistes Herbert Marcuse ou Angela Davis en soutien aux minorités noires oppressées par la classe blanche dominante.
Angela Davis et son mentor et idéologue marxiste, le professeur d'université Herbert Marcuse
Dans les années 1980, le marxisme culturel prend une tournure plus radicale aux USA au fur et à mesure que la population blanche décline démographiquement comparée à celle des afro-américains.
Pour juguler ce qu'ils appellent le "racisme systémique" oppressant la population noire, les militantes marxistes "racisées" Alicia Garza, Opal Tometi, et Patrisse Cullors fondent en 2013 l'organisation politique "Black Lives Matter".
Le but de l'organisation politique est d'exploiter le moindre fait divers dont des afro-américains sont victimes pour inciter la population noire et la gauche radicale à la révolte contre l'homme blanc et sa civilisation.
"Black Lives Matter" milite par exemple pour que les Noirs n’achètent pas dans des commerces tenus par des Blancs, mais uniquement dans les commerces afro-américains. Une discrimination raciale totalement assumée.
La révolution marxiste culturelle ne passe donc pas par les armes, la violence et les camps de concentration comme le préconisait Karl Marx dans sa "dictature du prolétariat", mais par la soumission à la terreur intellectuelle du "politiquement correct".
Ceux qui ne se soumettent pas au marxisme culturel sont licenciés, traités de complotistes, racistes, fascistes, nazis et mis inéluctablement au ban de la société.
Le 25 mai 2020, une vidéo mise en ligne montre un policier blanc un genou sur la nuque de George Floyd, un afro-américain, pendant plus de 8 minutes, et l'étouffe jusqu'à ce qu'il meurt. Un acte de violence inqualifiable.
Mais à noter que à aucun moment dans la vidéo complète filmée de l'interpellation et la mort de George Floyd, le caractère raciste n'est avéré.
Ce qui n'empêche pas la mort de l'afro-américain de devenir un formidable catalyseur pour "Black Lives Matter", et les organisations anarchistes et marxistes, qui voient là l'occasion d'exploiter la mort d'un homme noir, l'opportunité de liquider le monde blanc.
Manifestations, émeutes, destruction du patrimoine et des statues en particulier rappelant tout ce qui s'apparente à l'homme blanc s'enchaînent à travers tout le pays.
1) In a scene that played out several times Monday, a Black Lives Matter protest that began in Columbia Heights confronted White diners outside D.C. restaurants, chanting “White silence is violence!” and demanding White diners show their solidarity. #DCProtests pic.twitter.com/fJbPM76vb0
— Fredrick Kunkle WaPo (@KunkleFredrick) August 25, 2020
Protesters says people who don’t raise there fist is a white supremact #dcprotest #dcprotests #blmprotest #ACAB #blm #Blacklivesmatter #JacobBlake#KenoshaProtests #KenoshaUprising pic.twitter.com/UBGfJmb1aV
— RawsMedia (@rawsmedia) August 25, 2020
Un couple tranquillement assis dans un restaurant, harcélé et insulté par des militants "Black Lives Matter", parce qu'il refuse de s'associer à leur mouvement.
Des cérémonies quasi-religieuses se succèdent alors pendant des semaines, pour forcer les Blancs à se soumettre à la population noire.
Seattle BLM protesters march through residential neighborhoods and demand white people give up their homes.
— Katie Daviscourt🇺🇸 (@KatieDaviscourt) August 14, 2020
“Give up your house. Give Black people back their homes.” “what are you going to do about it? Open up your wallets.”pic.twitter.com/btRzqos0IR
Cérémonies pendant laquelle des officiers de police et des civils s'agenouillent et lavent les pieds d'afro-américains en signe de soumission à la race noire aux USA, en Caroline du Nord. Ils demandent pardon pour les fautes commises par leurs ancêtres blancs.
Cérémonie de pardon des Blancs, pour des siècles d'esclavage, envers la communauté noire à Houston.
Cette propagande de culpabilité est soigneusement entretenue dans tous les milieux culturels, notamment dans le sport de masse, même en Europe. Ici, Pep Guardiola, l'entraineur de football de Manchester City, incite publiquement les Blancs à s'excuser devant les Noirs.#BlackLivesMatter
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) June 18, 2020
🙏 "Les Blancs doivent s'excuser"
🗨️ "J'ai honte de ce que nous avons fait aux Noirs" pic.twitter.com/oLvtfsj3pA
Les esclavagistes qui pratiquent depuis des milliers d'années et encore aujourd'hui la traite négrière de masse au Soudan, au Niger, au Nigéria ou en Mauritanie, ce furent et sont d'abord et avant tout les Noirs. Pourquoi eux, ne s'excusent-ils pas ?
La révolution marxiste culturelle doit faire table rase du passé pour reconstruire un monde nouveau fraternel et humanitaire : il faut donc détruire les USA, et tout ce qui représente la société américaine telle qu'elle a fonctionné pendant des siècles. Les idéologues de "Black Lives Matter" expriment dans leur manifeste, la réalité de leur projet marxiste :
"Nous détruisons la structure familiale nucléaire occidentale en nous entraidant les uns les autres pour former des familles étendues et des "villages" qui se soutiennent collectivement, en particulier pour nos enfants, dans la mesure où les mères, les parents, les enfants sont à l'aise."
Une centaine de militants "Black Lives Matter" abattent la statue du missionnaire catholique Saint Junípero Serra, dans le Golden Gate Park de San Francisco aux USA, le 19 juin 2020. Tout ce qui rappelle l'ordre créé par l'homme Blanc, doit cesser d'exister.
A partir des années 1960 (mai 68 en France), par ses idéologues de la "French Theory" dérivée du marxisme culturel américain, et surtout avec l'apport de l'immigration de masse africaine et arabo-musulmane des années 1980-1990, le marxisme culturel envahira le continent européen, puis tous les média de masse : le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, les Inrocks, Rue89, BFM TV, TF1, France Télévisions, France Info, ...
La mort de George Floyd permet d'importer le mouvement en France en particulier, où la communauté africaine est solidement implantée.
L'affaire Adama Traoré, un délinquant notoire mort lors d'une interpellation qui a mal tourné le 19 juillet 2016 à Persan dans le Val d'Oise, rebondit suite à la mort de George Floyd en mai 2020, grâce au soutien de militants marxistes, tels Angela Davis.
Rappelons que parmi les policiers qui ont interpellé Adama Traoré, il y avait deux Antillais, ce qui accrédite peu la thèse du meurtre raciste.
Comme aux USA, des manifestations similaires au mouvement "Black Lives Matter" s'ensuivent, visant à assimiler la France à un pays raciste, et inciter à la destruction de ses institutions et de son patrimoine. Assa Traoré bénéficie des conseils de la militante marxiste "Black power" Angela Davis.
"En France, un Noir ne peut pas sortir pour faire un tour de vélo."
"En France, vous savez ce qui se passe quand un policier tue, ou quand un gendarme tue un de nos frères ou une de nos sœurs ? Ils sont médaillés, ils sont récompensés !"
À chaque intervention de Assa Traoré, les manifestants scandent :
"Mort aux porcs !", "La police tue !", "Toute la France déteste la police !", "État français assassin !"
Aucun commentaire:
Publier un commentaire